Au cœur de l’action collective et de la solidarité, et, donc, des communs et de l’économie sociale et solidaire comme l’entend La Coop des Communs, une question centrale : dans un contexte de menaces pesant sur la démocratie, et alors que de grandes questions relatives à notre avenir collectif demeurent exclues du champ de la délibération collective, en quoi les initiatives de l’ESS en relation avec les communs peuvent-elles venir renforcer et enrichir la démocratie ?
Le groupe « Communs et démocratie » de La Coop des Communs a interviewé des responsables de plusieurs projets sur le rapport entre communs et puissance publique locale, avec un focus sur les personnes exclues, et sur les pratiques et instruments mobilisés par les collectifs.
Ce texte est le fruit d’un travail collectif d’enquête, d’analyse et d’écriture mené par le groupe de réflexion « Communs et démocratie » constitué en janvier 2017 dans le cadre de La Coop des Communs. Le point de départ du groupe a été celui de la crise démocratique traversée par notre société, à travers l’évocation de plusieurs de ses symptômes : la perte de confiance des citoyens dans les institutions, particulièrement celles de la démocratie représentative ; la persistance d’une confiscation du pouvoir de décision des citoyens quant aux grandes orientations et choix relatifs à notre avenir collectif ; la faiblesse de la participation à la vie démocratique (vote, représentation dans les différentes institutions du corps social, place dans le débat public…) d’une part importante de la population (personnes précaires, minorités…).
Dès lors, face à ces constats, plusieurs membres de La Coop des Communs (qui mêle acteurs de l’ESS et des communs et universitaires) ont souhaité se pencher sur la question suivante : en quoi les initiatives de l’ESS en relation avec les communs peuvent-elles venir renforcer et enrichir la démocratie ?
Rapport Communs et Démocratie – Septembre 2019
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Le rapport d’étape était présenté le 16 septembre à 18 h à La Paillasse, Maison du libre et des communs. Nous souhaitons mettre en débat ce travail, certes encore partiel, et pourquoi pas, envisager des travaux ultérieurs.