Conférence-débat organisée par le groupe Plateformes en Communs
aux Grands Voisins – 5 décembre 2017
Le projet Plateformes en Communs a été lancé le 5 décembre dernier devant une centaine de personnes réunies aux Grands Voisins (Paris) à l’invitation de La Coop des Communs.
Acteurs de l’économie collaborative, de l’ESS et des Communs font en effet le constat du besoin d’accompagner et de structurer l’émergence d’une nouvelle génération de plateformes collaboratives, ouvrant leurs gouvernances et le partage de la valeur à leurs communautés. Les questions qui se posent à toutes nécessitent un travail collectif et il semble bien que de la réussite des unes dépendra celle des autres.
Ce projet est porté par La Coop des Communs, pour rassembler et favoriser la construction d’un écosystème de cette nouvelle génération de plateformes collaboratives, promouvoir des modèles émergents.
Florian Perret, animateur du groupe et Nicole Alix, présidente de La Coop des Communs ont présenté le projet en lien avec les différents mouvements qui se positionnent sur de nouveaux modèles de plateformes à inventer : Platform Coop, né à New-York, diverses conférences à Londres, Bruxelles, des travaux menés par des villes comme Barcelone… La Coop des Communs elle-même a initié la création de Co-Communs (“Communs avec des COopératives, des Municipalités et des UNions” (syndicats).
Le premier axe de travail de “Plateformes en communs” est d’élaborer une boîte à outils pour aider à l’émergence et aux développements de ces plateformes en France, inventer “l’ESS du numérique”, en puisant notamment dans les communs et en développant le principe coopératif d’inter-coopération.
LES QUESTIONS DES PORTEURS DE PROJETS
CoopCycle (Lison Noel), Oiseaux de passage (Clément Simonneau) et Open Food France (Rachel Arnould) ont exposé les principes d’action de leurs plateformes et leurs questions sur quatre des thèmes qui alimentent une charte en cours d’élaboration au sein de Plateformes en Communs sur 1- le modèle de gouvernance inclusive, 2- le partage de la valeur (reconnaissance de la contribution) 3- l’éthique de la donnée, 4- la production de communs et 5- la coopération entre plateformes.
1 – Modèle de gouvernance :
Sans surprise, chaque plateforme adapte ses statuts à son projet, le rôle et la place des différentes parties prenantes, le modèle économique. Le type de logiciels et de licences y sont liés.
– Une coopérative nationale, articulée avec un ensemble de coopératives locales : Coopcycle, pour les livreurs-seuses à vélo.
Le projet est porté par une association de préfiguration coopérative de 15 membres. Chaque bénévole doit justifier d’une contribution au commun pour pouvoir faire partie de l’association et chacun dispose d’une voix ; les développeurs peuvent adhérer mais disposer de droit de vote (sur ce point je ne sais pas). Pour faire face à un marché monopolisé, Coopcycle vise par ailleurs une structure nationale pérenne organisée autour d’une charte de valeurs où chaque coopérative locale de livreurs aura une voix et qui mutualisera : les ressources logicielles (code ouvert accessible uniquement aux coopératives de livreurs et livreuses), les forces commerciales, les bonnes pratiques. Et les risques via un fonds commun de solidarité.
– une SCIC, société coopérative d’intérêt collectif : Oiseaux de passage, place de marché dans des réseaux déjà existants (tourisme culturel, commerce équitable) en faveur de “voyages d’humain à humains”
Deux motifs tenant à la gouvernance ont poussé à créer Oiseaux de Passage, plateforme qui permet la mise en relation d’offres et de clients dans le domaine du voyage, dans une logique de pratiques renforçant les droits humains :
– les changements de référencement, de politiques tarifaires qui impactent les professionnels, sans que ceux-ci aient voix au chapitre ; les plateformes comme AirBnB provoquent par ailleurs un ras le bol des habitants des villes touristiques et des voyageurs aspirent à d’autres formes de tourisme ;
– les plateformes fonctionnant en one to one, il n’y a pas d’affichage des réseaux ; il s’agit d’ajouter des récits sur la plateforme, qui est un « commun » centré sur l’expérience du voyage, d’être autonome sur le développement local.
Ainsi, ce ne sont pas des individus qui viennent mettre leur offre sur la plateforme, mais des collectifs sur un territoire. L’organisation est dans une logique de cooptation, pas de notation : la communauté locale choisit les offres ; les voyageurs commentent mais ne notent pas.
Le choix s’est donc porté sur une SCIC avec des collèges, la part majoritaire des voix revenant aux communautés locales. La coopérative est nationale (à vocation internationale) mais le but n’est pas de faire concurrence aux ventes en directs des membres : il s’agit de mutualiser du développement et notamment du développement informatique et commercial.
– une association d’intérêt général, vers une SCIC ? Open Food France, outil en ligne pour développer les circuits courts alimentaires et permettre aux consommateurs et producteurs de s’organiser sur un territoire
Pour réagir contre le big data agricole (Google a investi dans un réseau aux USA, le Farmers Business Network) qui conduit à un système agricole centralisé dangereux, Open Food Network est né en Australie et essaime dans le monde. Open Food France s’est donné pour mission de développer les circuits courts alimentaires, en rapprochant producteurs (de nourriture) et consommateurs (un intermédiaire au maximum).
Open Food France dispose de deux « outils » :
⦁ un outil en ligne sous licence libre (GPL) au service de hubs (des gens qui se regroupent autour d’achat et de vente en circuit court) et qui permet de gérer la visibilité des produits, la comptabilité et aux acheteurs d’avoir une meilleure information sur les produits achetés. Les fonctionnalités sont communes, avec des spécificités locales (e.g. la TVA en Europe), avec une charte globale.
⦁ des outils « collaboratifs », reposant sur des logiciels de coordination : Discourse, pour la discussion en forum, CoBudget, Slack, Loomio.
Association loi 1901 soutenue par deux fondations, Open Food France souhaite évoluer vers une SCIC, avec un prix juste, d’ici un ou deux ans.
2 – Partage de la valeur
Coopcycle vise à redistribuer la valeur aux livreurs, pour lutter contre l’ubérisation de la livraison qui repose sur des autoentrepreneurs sans protection sociale. Le projet est de leur permettre de se salarier dans des coopératives : même si certains considèrent que le salariat n’est pas le statut idéal et souhaitent davantage d’autonomie, cela paraît être aujourd’hui la meilleure façon de lutter contre l’ubérisation. Reste à créer le modèle économique…
Oiseaux de Passage vise à partager la valeur entre les pionniers du tourisme culturel (dont les plateformes (web) collaboratives ont déprécié la création de valeur) et les acteurs mobilisés. Ce partage n’est pas facile à organiser : par exemple, comment faire dialoguer un habitant organisant des visites gratuites et un guide professionnel sans qu’ils se fassent une concurrence directe ?
Open Food France apporte un outil nouveau à des acteurs très divers (associations, coopératives…) qui, la plupart du temps, préexistaient. Cette diversité des utilisateurs pousse à réfléchir au partage de la valeur au sein d’une SCIC (cf ci-dessus).
3 – Relation aux communs
Coopcycle cite la création d’une communauté, que tous les développeurs et contributeurs peuvent rejoindre. Elle se reconnaît comme un commun numérique, mais qu’elle souhaite sécuriser, en déterminant qui peut y accéder, selon quelles modalités. Son principe politique pousse à réserver l’utilisation de la plateforme aux seules coopératives de travailleurs. Une partie de la valeur économique doit revenir par la cotisation au commun, qui abondera des caisses de salaire, d’investissement et de protection sociale, d’où des questions sur les licences. Coopcycle voudrait aussi développer des liens avec des coopératives en France et en Belgique, qui pourront utiliser la plateforme, possiblement pour d’autres usages que la seule livraison de repas.
Oiseaux de Passage veut appliquer le 7ème principe de l’Alliance coopérative internationale sur l’inter-coopération, est en lien avec FairBooking, FairBnb. Des briques sont à mutualiser et des discussions à ouvrir sur le libre. Il paraît aussi important de ne pas rester entre acteurs du tourisme ou de la culture (même coopératifs) et de travailler aussi dans le cadre de l’action publique, avec les professionnels, des historiens, etc… ainsi qu’avec les habitants. Le commun, s’il n’est pas vécu, n’a pas de valeur. Les habitants apportent le vécu aux touristes, ils ont des histoires à raconter et transmettre.
Open Food France développe leur logiciel comme un commun et se réfère à un processus très long de revue de code logiciel. Ils ont envie d’aller vers davantage d’agilité (tout en protégeant le commun sans freiner les libertés). Des outils peuvent être partagés (par exemple, une épicerie a utilisé la plateforme pour faire un logiciel de caisse, qui pourrait servir à répondre à l’obligation de certification des logiciels de caisse). Enfin, le projet Data Food Consortium (http://datafoodconsortium.org ) vise à travailler à l’interopérabilité des données, au processus d’harmonisation des livraisons (Ruche qui dit oui, AMAP…)
LA MISE EN PERSPECTIVE DES QUESTIONS
Un panel de membres de La Coop des Communs, Benjamin Coriat (professeur des Universités et pilote du programme de recherche Encommuns), Fanélie Carrey-Conte (Enercoop, groupe Démocratie et communs), Sarah de Heusch (SMart, groupe protection sociale et communs), Noémie de Grenier (Coopaname, comité d’animation de La Coop des Communs), Nicole Alix (ancienne dirigeante de l’économie sociale, présidente de La Coop des Communs), Lionel Maurel (SavoirCom1, groupe Plateformes en communs) ont mis ces questions en perspective, sur trois axes.
1 – Le modèle économique et le financement :
– Différents modèles économiques
Au moins deux modèles économiques émergent : des plateformes qui font du BtoC (Business to consumers) comme Open Food et Oiseaux de passage et d’autres qui visent à permettre à des « travailleurs » de s’unir en coopérative. Pour autant, les typologies semblent poreuses : Open Food France estime se situer plus sur du BtoBtoC et Coopcycle veut aussi développer aussi une coopérative parisienne qui va promouvoir du BtoC.
– Le “juste prix” dans le rapport à la concurrence :
L’économie des plateformes accroît le différentiel entre le modèle coopératif et les autres, dans une sorte d’accélération du temps, de “bas prix”, de captation de la valeur, à l’inverse de ce que nous souhaitons. Or, même dans une économie au coût marginal faible, il y a des coûts de gestion et de structure incompressibles, le financement de l’animation coûte. Quels sont les « investisseurs » qui comprennent ces modèles et acceptent de prendre des risques ? Peut-on mutualiser nos ressources et soutenir nos modèles avec des communautés soudées ? Dans ces modèles, quel est le juste prix ? N’aboutit-on pas à une facturation potentiellement plus chère que les concurrents pour rompre avec la course au low cost et aux basses rémunérations ? L’alternative au low cost, c’est « l’ethic cost » selon les mots d’un participant dans l’assistance. Le commoning doit être central dans l’activité économique et ne pas être qu’un hobby.
Cette question du juste prix et “qui paye quoi” est un enjeu primordial car, pour le moment, les rapports sont inégalitaires.
Il faut aussi savoir montrer les éléments différenciants dans les modèles. Oiseaux de passage revendique la création d’un commun, celui d’une communauté qui construit des récits ensemble, alors que de nombreux sites “markètent” des voyages “comme chez les habitants”, sans aller au-delà de l’hébergement (tout en dépensant énormément en publicité).
Les gens sont-ils prêts à payer plus cher pour des plateformes éthiques ? La jeune génération paraît en recherche de sens, il s’agit de la toucher, de faire connaître ces alternatives. Les économistes font valoir que les plateformes éthiques ne seront pas systématiquement plus chères que les modèles traditionnels : l’économie capitaliste est basée sur des gaspillages permanents et les GAFA sur des rentes de monopole astronomiques. Les communs portent un autre modèle ayant sa propre efficacité.
– La différenciation entre les modèles : lucratifs et non lucratifs.
Il faut aussi prendre en compte l’impact des plateformes collaboratives, de quelque nature qu’elles soient, sur les solidarités traditionnelles de voisinage, les formes gratuites de coopération et de solidarité. Pour ne pas courir le risque de les détruire au profit de nouveaux services marchands, ne doit-on pas identifier les différences entre les modèles marchands qui se développent et les modèles de solidarité gratuite ou non lucratives ? Il faut à cet égard mesurer les enjeux fiscaux.
2 – La gouvernance
– Le contrôle de la qualité
Dans les modèles BtoC, comment sont accueillis les nouveaux offreurs de services ? Quels sont les offreurs de biens et services qui vont être acceptés, avec quel type de vérification de leur méthode de travail ? La question du contrôle de la qualité se pose.
Open Food France confirme qu’il n’est pas facile de contrôler qui utilise les outils communautaires et ce qui en est fait, d’autant que, en France, contrairement au cas de l’Australie, il s’agit de travailler avec des producteurs qui préexistaient à la communauté.
Il y a un débat entre le label et la marque, estime Oiseaux de Passage, qui a choisi la marque, moins formelle et qui se fonde sur une logique de cooptation et de conventions avec d’autres structures (Accueil Paysan, par exemple). En tout état de cause, personne ne peut devenir sociétaire avant un an de coopération.
La question de la confiance se pose aussi chez Coopcycle, par exemple avec les livreurs qui cumulent du travail venant de plusieurs plateformes pour obtenir assez de revenu, Deliveroo compris. Peut-on demander à tous les livreurs et livreuses d’adhérer à une coopérative d’activité et d’emploi ? Si le niveau de cotisations devient trop élevé pour eux, quel choix ?
– Le statut et le rapport entre parties prenantes et au territoire :
La SCIC apporte une nouvelle façon de concevoir la gouvernance collective, un nouveau rapport au territoire (notamment en articulant SCIC locales et SCIC nationale comme le propose plusieurs plateformes) mais elle demande une vraie attention à l’éducation, la formation. Pour autant, dans les SCIC, la question de la répartition des pouvoirs n’est pas simple : des livreurs en coopératives veulent-ils décider seuls ou acceptent-ils la voix d’autres parties prenantes ? Peut-on appliquer le principe une personne = 1 voix ? La réflexion est aussi à mener avec les collectivités locales, même si c’est compliqué pour des raisons politiques.
Les questions sur la rémunération du travail, la gouvernance sont centrales, comme il en a été toujours le cas dans les communs et de l’ESS, dans les coopératives : les coursiers et coursières sur CoopCycle pourront-ils choisir entre être indépendants ou salariés ? Comment Open Food Network imagine-t-elle les différences de rémunération entre contributeurs ?
Se pose aussi la question du coût de la gouvernance partagée, qu’il faudrait intégrer dans les budgets pour plus de visibilité.
A ces questions “classiques” de gouvernance, Open Food France ajoute la complexité d’un travail en milieu interculturel, notamment les différences de compréhension entre pays francophones ou anglophones.
3 – Les relations contractuelles sur les plateformes :
Les différentes “parties prenantes” dans les plateformes, leurs rôles et statuts et leur place dans la gouvernance ne sont pas toujours faciles à identifier : utilisateurs, travailleurs, propriétaires d’infrastructures…, qui sont-ils ? sont-ils payés ? ne faudrait-il pas que les plateformes rendent plus visibles le rôle et la place de l’ensemble de leurs parties-prenantes, plus compréhensibles pour tous ceux qui fréquentent les sites ?
Comment faire pour que les plateformes affichent les conditions contractuelles dans lesquelles elles collectent, notent, diffusent et transfèrent les données ? Alors que les grandes plateformes du numérique vous condamnent souvent à accepter des conditions de captation ou de transfert de données sur lesquelles il est impossible d’agir, comment éviter de telles relations contractuelles unilatérales ?
4 – Travailler ensemble :
– Au plan financier, la mutualisation est une voie : par exemple, les coursiers que Smart a pu aider financièrement ont bénéficié d’un fonds mutualisé constitué avec bien plus de travailleurs d’autres secteurs d’activité, ce qui a permis de mutualiser les risques avec d’autres professions présentant des risques professionnels moindres.
Comment éviter que “tout le monde crée sa plateforme open source” ? n’y a-t-il pas un risque de dispersion ?
On voit avec les plateformes coopératives la constitution d’un écosystème qui souhaite construire des alternatives. Comment faire levier ? interconnecter toutes ces initiatives ? Peut-on opérer des jonctions avec les monnaies complémentaires ?
– Logiciels et licences
La composante logicielle est un actif déterminant dans les trois projets.
Open Food France s’inscrit dans le logiciel libre alors que CoopCycle veut poser des conditions pour la réutilisation des logiciels communs en fonction des types d’usages commerciaux (avec l’idée de réserver le commun aux coopératives).
Avec les “plateformes coopératives”, un besoin nouveau s’exprime sur le plan juridique de la propriété, il faut trouver une nouvelle licence adaptée pour les plateformes faisant ce choix.
Le libre a produit un modèle économique confirmé (cf Wikipedia, Linux..). Si on encourage la sortie du libre, il faut avoir conscience qu’on fragilise ces communs du cyber-espace. Et pourtant le libre n’a jamais résolu la question de la rémunération de ses contributeurs ; beaucoup de libristes sont en situation très vulnérable et ils n’ont pas remis en question les grandes structures capitalistes.
La Coop des Communs s’est dotée d’une forme de licence à réciprocité, reposant sur un double niveau selon le caractère lucratif ou non de l’utilisateur. Ce n’est qu’une tentative, qui va être expérimentée sur 2 ans, mais La Coop des Communs est ouverte à l’aide de quiconque intéressé.e par ce sujet.
Cette question de “comment travailler ensemble” suscite nombre de réactions dans la salle :
– comment construire de “vraies alternatives globales”, ne pas se contenter de réagir à l’ubérisation mais lutter contre l’hétérogénéité des alternatives, construire des outils communs dans les domaines de la blockchain, de l’IoT ?
– l’inter-opérabilité des données entre « plateformes » semble nécessiter des clarifications : Oiseaux de Passage indique que son objectif initial n’est pas de traiter de la donnée mais de créer une communauté ; ils ont fait partie du réseau Hash to Hash pour réfléchir à l’interopérabilité des données, mais peu connaissent encore ce monde. A noter qu’un groupe Loomio discute d’interopérabilité entre les applications open source:
https://www.loomio.org/invitations/1fdce666f3f47aad5ba7
– l’hébergement “coopératif” des données
A Open Food, chaque utilisateur est propriétaire de ses données. Même en cas d’anonymisation, il faudra demander l’accord de chaque hub. Chez Coopcycle, on espère faire de la donnée protégée un argument concurrentiel ; l’idéal serait de trouver un statut du travailleur tellement souhaitable qu’il rende obsolète Deliveroo.
– les licences à réciprocité : Coopcycle les voient comme un moyen de renforcer la production et l’entretien des communs, de sortir des projets basés sur le tout gratuit (Médiacités à Bordeaux crée un CMS pour des plateformes collaboratives et marketplaces)
– des modèles de statuts,
– des tiers-lieux qui dépassent le seul coworking ou comaking
– un annuaire de recensement.
PISTES POUR LA SUITE : QUE FAIRE EN COMMUN ?
Le groupe Plateformes en communs se fixe quatre objectifs :
- rassembler les acteurs
- faire connaître ce secteur
- documenter les pratiques
- créer un kit d’outils en commun (droit, financements, logiciels…)
Un site Internet a été lancé pour donner des informations sur les plateformes coopératives et fournir – à terme – un kit d’outils :
Le site Plateformes en communs http://plateformes.coopdescommuns.org/
communauté française des plateformes collaboratives équitables et productrice de communs.
Le projet est porté par un comité de pilotage qui comporte à ce jour 11 membres.
L’idée de lancer des groupes de travail : « Gouvernances et juridique », « Modèles économiques et financements », « Logiciels ».
Tout ce qui sera produit le sera selon une gouvernance fondée sur les communs et l’ensemble de la production des groupes sera des communs.
Les participants sont invités à rejoindre Plateformes en communs et ces différents groupes de travail thématiques.